La morsure chez le furet
- La morsure du fureton
- La morsure chez le furet adulte
Concernant les furets adultes, les trois principaux types de morsures sont la morsure de jeu, la morsure de stress et la morsure fétichiste.
La morsure de jeu
Si vous adoptez un adulte dans une association, vous aurez, au pire, comme chez beaucoup d’adultes, droit à une fausse morsure, qui ne fait pas mal. Dans le cas d’une morsure qui fait mal, vous avez deux solutions : la prise par la peau du cou avec « non » ferme, ou l’ignorer, tout comme chez le fureton. L’apprentissage devrait être rapide. Si ce n’est pas le cas, soyez plus têtu que lui, ou laissez-le jouer tout seul et attendez qu’il vienne vous chercher.
Ne punissez que s’il vient vous chercher pour vous mordre. En l’ignorant ou en vous éloignant, par exemple. Si vous avez du mal à faire respecter votre autorité, contactez les associations ou différents groupes et forums de passionnés, qui vous répondront avec grand plaisir. Il n’y a aucune honte à se faire aider.
La morsure de stress
Première règle : une morsure de stress ne se punit pas.
Deuxième règle : un furet stressé prévient dans 95% des cas qu’il en a marre et qu’il va mordre. Avec un peu d’attention vous comprendrez très vite ce qu’il souhaite.
Apprenez à détecter ces débuts d’agressivité :
- Furet fuyant, se cachant ou rasant les murs.
- La queue de sapin est le signe de stress le plus apparent. S’il charge avec la queue de sapin, il va mordre à coup sûr.
- Furet qui veut descendre quand vous le tenez et se débat. Dans certains cas, il se débattra et fera semblant de vous mordre pour vous prévenir. La fausse morsure constitue le dernier avertissement dans la plupart des cas.
- Attention : un furet qui poutpoute en se promenant, sans le moindre signe de jeu, est un furet en train de râler. On constate ce comportement chez des mâles assez peu satisfaits de sentir l’odeur d’un autre, entre autres.
La seule attitude possible pour éviter ce genre de morsure est d’anticiper et d’apprendre à connaître votre animal de compagnie. S’il est d’une nature froussarde, le mettre en confiance suffit. Donc, évitez les gestes brusques et les jouets qui font « pouet », laissez-le se balader s’il rase les murs, sachant qu’il finira par venir à vous.
Là encore, il n’y a aucune honte à se faire aider si vous avez la moindre difficulté.
La morsure fétichiste
C’est le grand mystère du furet. Ce qui provoque cette morsure, c’est la proximité d’une partie anatomique particulier (n’ayez pas l’esprit mal tourné s’il vous plaît) : le nez, l’arcade sourcilière, les oreilles, les pieds, la peau, très sensible, qui se trouve à l’intérieur de l’articulation du coude …
Le pourquoi n’a pas été déterminé. Concernant l’intérieur de l’articulation du coude, on suppose que c’est parce que c’est sensible et donc très douloureux… et qu’il s’agit donc d’un furet très sadique. Certains y verront un acte de domination de la part d’un animal qui n’a aucune connaissance de l’anatomie humaine et attrape ce qu’il considère comme un point névralgique. À la vérité, nous n’avons aucune certitude sur ce point.
C’est d’autant plus difficile à déterminer qu’il s’agit d’un animal solitaire que nous faisons vivre en groupe. Les rapports hiérarchiques sont donc rarement clairement établis, et peuvent varier d’un groupe à l’autre. Ils peuvent également être complètement bousculés et transformés à l’arrivée d’un(e) nouveau/elle dans le groupe.
Certains constateront la prédominance d’un(e) chef(fe) dans le groupe (souvent une femelle), mais je connais un groupe de huit furets dans lequel c’est surtout, passez-moi l’expression, un « joyeux bordel ».
Le côté territorial, ou non, du furet est également difficile à établir, car il n’a jamais vécu à l’état sauvage.
Ce que nous savons, par contre, c’est que punir cette morsure est parfaitement inutile, car il recommencera à la première occasion. Le plus simple est de ne pas lui laisser accès à la partie concernée, qui est d’autant plus prévisible que c’est toujours la même.
Nous ne répèterons jamais assez que l’observation de votre animal est indispensable pour bien le comprendre. Et en cas de doute, faites-vous aider.